Pour ou contre le vin bio ?

Attente croissante des clients, planète respectée, terroirs à redécouvrir… les raisons d’enrichir sa carte de vins bio ou naturels sont légions. Face au manque de références structurantes en grande surface, beaucoup de restaurateurs ont fait le choix d’enrichir leurs cartes de vins bio. La curation de vins bio donne une large place au conseil bienveillant que beaucoup de clients recherchent, au point d’en faire un atout concurrentiel.

Les millennials tendent vers une consommation plus raisonnée du vin

Alors que la consommation de vin conventionnel a tendance à stagner en France celle du vin biologique augmente fortement ! Ce constat est souligné par l’institut britannique IWSR qui suit l’évolution des marchés des vins et spiritueux dans 157 pays. Les Français consomment près de 2% de vin en moins chaque année (hors champagne et effervescents),  “C’est essentiellement un sujet de génération”, souligne Jose Luis Hermoso, directeur des recherches chez ISWR.

Les “millennials” boivent moins souvent, moins régulièrement que leurs aînés, mais en général un vin de meilleure qualité. “Le vin bio, vendu en moyenne 33% plus cher que le conventionnel en France, a la chance d’appartenir à cette catégorie recherchée par les millennials” souligne-t-il.

“L’élevage” du vin Bio une vraie quête de sens pour une nouvelle génération de vignerons.

Pour une nouvelle génération de vignerons, travailler en Bio, c’est aussi valorisant.

Travailler la vigne en utilisant moins d’intrants, selon une logique moins productiviste, et en contribuant au respect des cycles de la nature, constitue pour cette génération une quête de sens”.

Fabien Pansu, président de Chiller Concept.

Un taux de conversion vers le vin bio encore trop faible en France.

Toutefois en France le taux de conversion vers une viticulture plus raisonnée est encore trop faible. Patrick Guiraud ingénieur œnologue qui approche la soixantaine, peut être considéré comme un pionnier mais aussi uns des «fadas » du bio, depuis qu’il a repris les vignes familiales en IGP pays-d’oc et sable-de-camargue en 1993. Pour Patrick Guiraud, le principal problème viendrait selon lui, de “conversions en bio insuffisantes” qu’il faudrait mieux accompagner. “Nous avons tous la soixantaine, et pour faire face à la demande, il va falloir beaucoup d’installations de jeunes, peu de vignerons conventionnels osent se lancer dans une conversion bio à quelques années de la retraite !”. Car être bio, c’est d’abord une philosophie, qui commence dans la vigne et se poursuit dans la cave. Ceci demande beaucoup de volonté et d’exigence et ne peut pas se résumer à une démarche commerciale. “Nous risquons une pénurie sur les linéaires par manque de produits”, avertit-il.

Quand le Bio pénètre le haut niveau de l’industrie du vin.

Pourtant, cette façon de penser a pénétré le très haut niveau de l’industrie du vin. Des exemples dans le bordelais sont éloquents. Le 13 mai 2019 Bernard Arnault annonçait lors d’un dîner de gala la conversion en bio de son Château d’Yquem, grand cru du Sauternes. Yquem aurait «franchi des étapes décisives pour parvenir à une viticulture aujourd’hui intégralement biologique». Précurseur, le PDG de Château Parlmer,

Thomas Duroux, a convaincu le propriétaire, de passer à l’agriculture biodynamique. Cyril Dubrey, un vigneron du village de Martillac, à quelques 50 km au sud de Château Palmer déclare : “Vous avez à être libres dans votre tête et dans votre coeur ». Il venait d’une famille de vignerons traditionnelle, et a étudié l’oenologie. Il n’a jamais regretté de bousculer cette tradition. «Je suis fier du vin qui vient de cette terre. Il n’y a rien d’ajouté. Le vin est libre»

Les vins Bio à température avec Chiller concept.

Grâce au Chiller les restaurateurs et sommeliers peuvent proposer n’importe quelle bouteille à température en moins de 5 minutes sans toucher aux qualités organoleptiques du vin, tout en diminuant les contraintes de logistique ou de stockage. N’hésitez pas à nous contacter pour une démonstration.

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