Alors que les Français consomment près de 2% de vin en moins chaque année (hors champagne et pétillants), la consommation de vins bio ou biodynamiques explosent. Parmi les explications les nouvelles habitudes de consommation des millennials. Car si les “millennials” boivent moins régulièrement que leurs aînés, ils consomment en général des vins de meilleure qualité et plus chers. Voici quelques bons arguments pour proposer des vins bio sur votre carte, à température grâce au Chiller Concept.
Parce que vos clients en veulent
Nous en avons déjà parlé dans les lignes de ce blog. Le client du restaurant en 2020 est un curieux, en quête d’expérience. Le bio est encore une fois une bonne opportunité pour vous de faire valoir votre connaissance et votre qualité de conseil. Selon le baromètre annuel de l’Agence Bio, 83 % des français en 2018 (contre 45% en 2010) souhaitent pouvoir trouver du bio dans leur assiette et leur verre en allant au restaurant. Selon une étude européenne menée en association par Ipsos et Sudvinbio, le chiffre d’affaires de la filière a triplé en 7 ans.
Parce que le client du vin Bio, c’est le client qu’il vous faut !
Même si il existe encore des détracteurs pour comparer “la génération de viticulteurs attachés au bio aux mouvements de militants anti-vaccins, anti-mécanisation, qui font l’apologie de “vinaigres de cidre”et si the Observator parle encore «d’acidité sinistre et âcre, qui vous donne envie de pleurer», près de 40% des français ont déjà goûté les vins bios. Et une grande majorité souhaite en consommer au restaurant. Les plus séduits ? Les jeunes, les femmes et les revenus aisés, mais aussi les vrais amateurs ! Donc votre clientèle.
Parce que maintenant, le vin bio c’est bon !
Marc Veyrat affirmait dans la Rrevue du Vin de France : “on ne peut pas mettre n’importe quoi dans son vin”. Avec le chef Jérôme Douzelet (Restaurant gardois le Mas de Rivet) on parle de pesticides ayant un goût qui dénature celui du fruit, ce qu’ils appellent la pesticide aromatique… Proposer du bio ou du naturel, c’est donc enrichir sa carte des vins d’un choix en phase avec les attentes nouvelles des consommateurs.
Parce que c’est meilleur pour la santé !
En bio, on cherche à limiter aux maximum les entrants, les pesticides et produits phytosanitaires de synthèse sont progressivement bannis de la vigne. Plus sain donc. Les taux de sulfites, dont on reconnaît aujourd’hui le danger pour la santé sont 10 à 30% inférieurs à ceux des vins traditionnels, 50% si le vin est produit en biodynamique.
Pour la planète et pour vos clients !
Alors que les vignobles ne représentent que 3% de la surface cultivée en France, ils concentrent 20% des pesticides ! Privilégier les vins bio et naturels en tant que restaurateur, c’est donc contribuer à soutenir des producteurs engagés, et participer à un élan collectif vers une diminution de l’usage des pesticides, des engrais chimiques. Vos clients y seront forcément sensibles.
Quelques bonnes bouteilles bio à proposer d’après le Figaro vin
Avec des oursins. Ample et léger, c’est un rosé de gastronomie. Confidentielle, Figuière, Côtes de Provence, 25,60 €
Avec un filet de bœuf en croûte. Ce vin à dominante de merlot est construit autour des petits fruits rouges bien mûrs avec une touche d’épices. Les Caprices, Domaine Les Carmels 2016, Cadillac-Côtes de Bordeaux, 11,50 € (en vente à la CUV)
Avec un carpaccio de saumon. Ce 100% viognier, bien équilibré, développe des saveurs d’abricot sec qui persistent au palais. Sa fraîcheur lui permet de soutenir une association avec des mets fondants et iodés comme le saumon. Les Dernières Terres 2018, IGP Vaucluse, Les Davids, 10,40 €
Avec de la charcuterie. 100% niellucciu, ce rouge complexe au nez de fruits noirs laisse éclore de fines touches de cacao. Les tanins sont fins, l’ensemble persiste en bouche. Pettale 2016, Domaine Leccia, Patrimonio, 30 €
A l’apéritif. Très élégant, bien structuré. Les fruits rouges sont présents au palais et la fraîcheur au rendez-vous. Un excellent rapport qualité-prix. Cuvée prestige rosé, Domaine de Saint Ser, Côtes de Provence Sainte-Victoire, 13 €
Avec un pavé de bœuf juste saisi. Les Barriques de Garbelle, est composée de syrah en majorité. Elevé 12 mois en barrique, ce vin s’épanouit tout en rondeur sur des notes de fruits mûrs et de garrigue. Les Barriques de Garbelle, Domaine de Garbelle, AOC Coteaux Varois en Provence, 18,50 €
Avec une terrine de poisson. Son bouquet développe des arômes de pierre à fusil et de fleurs blanches. La bouche, douce et exubérante, s’attarde longuement avec une pointe de zeste d’agrume. Domaine d’Alzipratu, Pumonte 2018, Calvi, 22,20€
Avec de l’Ossau-Iraty. Au nez, c’est une explosion de fruits noirs ; mûre et cassis. En bouche, la confiture de mûre tapisse le palais, semée de notes de pain toasté. Une pure gourmandise. Auguste 2017, Château Lafoux, AOC Coteaux Varois en Provence, 16 €
Avec des Saint-Jacques poêlées. Ce Bordeaux blanc flirte avec les fleurs blanches et une agréable note citronnée. Le vin a une bonne présence, un ce qu’il faut de gras et de la fraîcheur. Le G de Château Guiraud 2018, Bordeaux blanc sec, 15 €